Avant de dessiner Otomen, Aya Kanno était spécialiste des shôjo mangas de genre. Ainsi, elle signait dans le Hana to Yume, entre 2003 et 2005 (juste avant L'empreinte du mal), quatre histoires s'intéressant au Shinsengumi, ce groupe de samouraïs, fervents défenseurs du shogunat. Ces quatre nouvelles ont été, au Japon, publiées en deux recueils. Pour la version française, Delcourt a décidé d'en faire une série en deux tomes. C'est donc sous le titre Les derniers samouraïs que sont publiés ces deux mangas historico-romantiques.\nPeut-on aller jusqu'à se sacrifier corps et âme pour défendre une cause que l'on croit juste ? La collectivité vaut-elle plus que l'individu ? Tout en posant ces questions existentielles, et avec une poésie qu'on ne lui connaissait pas, Aya Kanno sublime l'acte de sacrifice, du seppuku même, comme acte d'amour suprême, preuve ultime d'une dévotion sans faille, où le doute n'a pas sa place.
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